Le meilleur de la Tunisie

Village de Chenini © Leonid Andronov - stock.adobe.com

Lorsqu’on évoque la Tunisie, ce sont des kilomètres de plages qui viennent instantanément en tête, son soleil qui chante presque toute l’année, ses séjours abordables et sa population accueillante. Certains auront également une pensée pour son désert, à raison. Si la Tunisie est chatouillée par 1 148 km de rivage, le pays est constitué à plus de 30 % du célèbre Sahara. Le reste, fait de régions montagneuses et de plaines fertiles, est souvent oublié, à tort.

Et puis il y a les villes. Des cités antiques, anciennes et modernes qui témoignent de la très riche histoire du pays. Phéniciens, Romains, Byzantins, Arabes, Andalous, Turcs, Italiens, Français... Chaque civilisation a laissé des traces de son passage pour façonner siècle après siècle la Tunisie d’aujourd’hui.

Si la Révolution du Jasmin est encore dans tous les esprits, elle a désormais quitté les rues du pays. Seul le nom de l’une des places de Tunis (14 janvier 2011) rend hommage à cet événement qui a profondément marqué le peuple tunisien, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2015. Des hommes et des femmes ravis de partager avec vous la culture et l'art de vivre d’un pays qui a énormément à raconter.

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Le meilleur de la Tunisie : Tunis et environs

Capitale tourbillonnante et attachante, Tunis permet de se plonger dans l’histoire du pays et d’apprendre à le connaître pas à pas.

Tunis

Tunis
Minaret de la mosquée Zitouna © Lotharingia - stock.adobe.com

Capitale du pays, Tunis est également la cité la plus peuplée de Tunisie. Une densité démographique palpable quand on arrive en ville, en particulier après un séjour dans le désert ou sur les côtes. Avec son million d’habitants, Tunis offre une parenthèse urbaine vivante et vivifiante, à la fois moderne et tournée vers l’histoire du territoire. Des ruelles de la vieille ville aux larges avenues, des musées aux bars du coin de la rue, chaque parcelle de Tunis a quelque chose à raconter. 

Ainsi, il ne faudra rater sous aucun prétexte une virée dans sa médina classée au Patrimoine de l’Unesco. Au programme de la balade : mosquées, souks populaires, théâtres, musées, boutiques, cafés et tisseurs de sefsari (voile traditionnel). Autre arrêt obligatoire : le célèbre musée du Bardo qui présente la Tunisie sous toutes ses coutures et sur plusieurs millénaires à travers une immense variété de pièces archéologiques. 

Le + de routard.com :

Il faut compter deux journées pour avoir un aperçu de Tunis. Peu étendus, le centre-ville de Tunis et la médina se visitent essentiellement à pied.

Carthage

Carthage
Carthage © Erika - stock.adobe.com

Située à un jet de pierre (on vous déconseille toutefois d’y toucher lors de votre passage !) de Tunis, Carthage est la banlieue huppée de la capitale. Aujourd’hui, l'ancienne cité punique – reconstruite par les Romains – cohabite avec les immeubles cossus des fortunes tunisiennes. Si les bâtisses modernes n’apportent pas grand intérêt à la visite de la ville, les très anciens bâtiments voisins vous embarqueront pour un fantastique voyage dans le passé.

Fondé en 814 av. J.-C.,  le site archéologique est classé au Patrimoine de l’Unesco depuis 1979. Quartier d'habitation et sanctuaire puniques, théâtre du 2e siècle, nécropole, thermes d’Antonin, amphithéâtre… Outre les très nombreux vestiges éparpillés sur plus de 300 hectares, on vous conseille un petit tour du musée national. L’établissement offre un complément intéressant pour comprendre le fonctionnement de la ville de l’époque, en présentant de très belles pièces trouvées lors des fouilles. 

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Facilement accessible en TGM depuis le centre de Tunis, Carthage abrite aussi le musée océanographique Dat-el-Hout, ainsi que le palais présidentiel et une imposante mosquée dont le minaret culmine à 55 m de haut !

Sidi-Bou-Saïd

Sidi-Bou-Saïd
Sidi Bou Saïd © Michal - stock.adobe.com

Autre banlieue célèbre, l'adorable village de Sidi-Bou-Saïd compose une superbe carte postale méditerranéenne. Patrick Bruel a visiblement beaucoup apprécié son passage au Café des Délices (Sidi Chaabane), où l'on savoure sa dose de caféine, les yeux dans la grande bleue. Mais il est loin d'être le seul et l'endroit est un peu victime de son succès...

Malgré sa petite taille et ses quelque 7 000 habitants, la bourgade est très souvent prise d’assaut par les touristes. Privilégiez donc une balade hors saison dans les ruelles pittoresques de ce « petit paradis blanc et bleu ». N’oubliez pas de lever le nez pour admirer l’architecture arabo-andalouse, les maisons immaculées, leurs portes bleues et moucharabiehs.

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Quelques lieux permettent de compléter la promenade par une session culture : la maison El Annabi devenue musée, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes et les dizaines de dars (maisons traditionnelles tunisiennes) dissimulés derrière les murs épais.

Le meilleur de la Tunisie : le Nord

Boudé à tort par les touristes, le nord offre le visage d’une Tunisie plus rurale et plus authentique, avec en toile de fond des paysages somptueux (avec vue sur la mer).

Cap Bon

Cap Bon
Cap Bon © bat104 - stock.adobe.com

Moins connu que son confrère austral d’Afrique du Sud, le septentrional cap Bon l’est pour le moral. Situé sur la pointe nord-est du pays, il s'avance dans le golfe de Tunis vers la Sicile (à 140 km de là) offrant même des points de vue sur l’île de Pantelleria lorsque le beau temps est de la partie. 

On y trouve des plaines gorgées de vignes, d'arbres fruitiers et de champs de céréales. Avec ses plaines et les montagnes de la dorsale tunisienne, mais aussi ses villages, il donne à voir une autre Tunisie plus rurale, à des années-lumière des clubs de vacances.

Le + de routard.com :

La découverte du cap Bon peut se faire au départ de Tunis ou de Hammamet, la station balnéaire touristique se trouvant à l'entrée sud de la région. A son extrémité nord, le site archéologique punique de Kerkouane est classé à l'Unesco. Situé sur un promontoire de quelques mètres au-dessus de la mer, Kerkouane, fondé au VIe s av J.-C., aurait péréclité après la destruction de Carthage.

Bizerte

Bizerte
Port de Bizerte © Lotharingia - stock.adobe.com

Aux portes de la côte de Corail, au nord de la Tunisie, Bizerte coule des jours paisibles au cœur d’un paysage splendide constitué de côtes et de plaines céréalières. La ville fut autrefois comptoir phénicien, repaire de corsaires et base navale française. Aujourd’hui, s’il reste peu de traces de ces vies antérieures, on peut toujours se balader dans l’ancien port, se promener sur la corniche ou flâner dans la vieille ville.

À ces atouts déjà sympathiques, il faudra ajouter la beauté des alentours avec en tête de liste le parc national d'Ichkeul et son lac classés réserve de biosphère par l'Unesco. L’occasion d’observer quelque 300 000 espèces d’oiseaux migrateurs et 200 espèces d’animaux, dont des buffles.

Le + de routard.com :

Poussez vers l'est jusqu'à la magnifique plage du cap Serrat, l'une des plus belles de Tunisie.

Tabarka

Tabarka
Vieille forteresse de Tabarka © fivepointsix - stock.adobe.com

Plongée, forêts de pins, montagnes et champs de tournesols à perte de vue, eau limpide de la mer, concerts de jazz… Les atouts ne manquent pas à Tabarka, ville méconnue du nord de la Tunisie. Installée à 180 km de Tunis, à proximité de la frontière algérienne, celle que l’on surnomme la « ville des tournesols » offre des promenades intéressantes, que ce soit dans sa vieille ville ou en direction du fort de Tabarka. S’il ne se visite pas, le point de vue depuis le sommet du promontoire vaut clairement le détour.

Le + de routard.com :

On compte de belles plages autour de Tabarka (Melloula, Chott-Zouara, Barkoukech). En juillet, la ville accueille un fameux festival de jazz.

Dougga et les sites antiques

Dougga et les sites antiques
Dougga © Kev Harrison - stock.adobe.com

Située à l'intérieur des terres, à quelque 110 km de Tunis, Dougga profite d’un classement au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco depuis 1997. Ici, pas de plages ni de plongée, on vient à Dougga, cité numide, punique puis annexée par Rome, pour les (très) vieilles pierres admirablement conservées, datant des 2e et 3e s ap. J.-C. Le site archéologique déploie son théâtre, son mausolée, ses thermes et ses maisons à mosaïques sur 70 hectares. Vous en voulez encore ? Cap sur les voisins, les sites archéologiques de Bulla Regia (superbe !), Makthar, Thuburbo Majus qui vous réservent un bond vers le passé inoubliable.

Le + de routard.com :

La région proche des sites antiques, la Kroumirie, est très verte avec ses collines et montagnes boisées, donnant à voir une Tunisie loin des clichés. La voiture est indispensable pour visiter les sites antiques, mai desservis par les transports en commun.

Le meilleur de la Tunisie : sur la côte balnéaire

Vedette des catalogues de tour-opérateurs, la côte balnéaire a bien plus à proposer que des kilomètres de plages et des cours d’aquagym. Voici notre sélection pour en vivre le meilleur.

La côte, de Sousse à Gabès

La côte, de Sousse à Gabès
Ribat de Monastir © Alexey Goosev - stock.adobe.com

Sousse, Monastir ou Gabès ne sont pas nées avec l'essor du tourisme depuis les années 70. Leur histoire remonte à l’Antiquité. Ainsi, en plus d’accueillir des ribambelles de resorts, les cités recèlent de vraies médinas, des ruelles, des musées et des mosquées… Tout ce qui fait la spécificité d’une ville tunisienne. Privilégiez un séjour hors saison, afin de profiter des lieux en toute tranquillité.

Blottie derrière des remparts byzantins, Sousse, 3e ville de Tunisie, est surnommée la « perle du Sahel ». On se bouscule dans sa vieille ville pour découvrir la Kasbah, le ribat, la Grande Mosquée et le musée d’Archéologie.

À Monastir, la mosquée et le musée Bourguiba, la Grande Mosquée, le musée du Costume traditionnel, le ribat (une citadelle fortifiée fondée au 8e s) et son musée font le bonheur des touristes en mal de visites culturelles.

Écouter l’histoire de Mahdia, c’est se nourrir pendant des heures d’un riche passé. C’est aussi partir à la rencontre des atouts d’une station balnéaire qui a beaucoup plus à offrir que des belles plages : le port de pêche et la médina bien sûr, mais aussi la gigantesque porte fortifiée Skifa El-Kahla, le fort ottoman borj El-Kebir et le cimetière marin

En continuant vers le sud, voici la deuxième ville tunisienne, Sfax. Outre sa position stratégique en bord de mer, Sfax, qui est aussi une cité étudiante, séduit les visiteurs avec sa vieille ville à l'abri des remparts, ainsi qu’avec le site archéologique voisin de Thyna  qui étale des vestiges sur 83 hectares. 

Encore plus au sud, avec son unique oasis côtière de Méditerranée, Gabès a vu passer moult civilisations : berbère, romaine, byzantine... Située à une poignée de km des clubs tout inclus, la ville respire davantage que ses célèbres voisines Djerba et cie avec son petit marché, sa vaste palmeraie de plus de 300 000 palmiers-dattiers. Moins de touristes, moins d’infrastructures (mais une usine pétrochimique à proximité pas très écolo...), mais toujours des plages, la mer, la montagne à proximité et les portes du désert, niché à une trentaine de kilomètres de là. 

De Sousse à Gabès, on profite également de plages interminables, d’un soleil qui rayonne presque toute l’année, de golfs, d’un fond marin qui semble avoir été créé pour la plongée, ainsi que d’un très grand nombre de centres de bien-être équipés de hammams traditionnels. Il serait dommage de quitter les lieux sans avoir testé un gommage local dont votre peau se souviendra longtemps.

Le + de routard.com :

La région côtière s'appelle le Sahel : rien à voir avec le Sahara. En fait, Sahel signifie "bordure" ou "lisière" en arabe et, en Tunisie, il désigne le littoral où le désert rencontre la mer. Cette région est aussi commerçante depuis l'Antiquité, et se caractérise aussi par la présence d'oliviers, abondamment cultivés par ici.

Djerba

Djerba
Borj El-Kebir © jkraft5 - stock.adobe.com

Petite île de 25 km sur 22 avec des superbes plages, Djerba, où un certain Ulysse aurait fait escale, est loin de se résumer à son littoral par endroits bétonné. Il faut quitter son transat pour découvrir cette île méditerranéenne qui invite à la flânerie. Par exemple, dans les ruelles d'Houmt-Souk (la ville principale) et notamment dans la vieille ville et le quartier des Fondouks.

Djerba appelle également à la contemplation et à la découverte, avec des monuments parfois très anciens, comme les mosquées Jemaâ El Bessi et d'El-May, la vieille synagogue de La Ghriba ou le fort Borj El-Kebir. A ne pas manquer également : le musée d'Art et de Traditions populaires à Guellala et le musée Lalla Hadria avec sa riche collection artistique. 

Le + de routard.com :

Mieux vaut éviter Djerba en été, les températures et les prix étant élevés. Privilégiez le printemps, souvent divin (même s'il peut pleuvoir), ainsi que les mois de septembre et octobre, plus calmes avec un mer propice à la baignade.

El-Jem et son amphithéâtre

El-Jem et son amphithéâtre
© jkraft5 - stock.adobe.com

C'est incontestablement l'un des plus beaux sites de Tunisie, à quelques km de la côte : l'amphithéâtre d’El-Jem, construit au 3e s. Avec ses 27 000 places assises et ses 148 m de long, ce splendide monument peut se targuer d’être le troisième amphithéâtre du monde antique, juste après ceux de Rome et de Capoue. Un festival de musique symphonique y est organisé en été.

Ne manquez pas le Musée archéologique pour son exceptionnelle collection de mosaïques, entre autres.

Le + de routard.com :

Une curiosité non loin de l'amphithéâtre : le Dar El-Jem, un musée-atelier spécialisé dans la reproduction de peintures en micromosaïque !

Îles Kerkennah

Avec ce nom aux faux airs bretons, on se croirait loin du continent africain. Et pourtant, cet archipel, habité essentiellement par des pêcheurs, est bel et bien amarré au large de la Tunisie. Au menu des réjouissances pour les  touristes qui y posent leur serviette : une mer chaude et transparente, beaucoup de palmiers caressés par le vent, deux îles reliées par un petit pont et une poignée d’îlots posés à même les flots. Ici, on vient pour profiter de la douceur de vivre et de l'excellente cuisine locale.

Le + de routard.com :

Les îles sont fréquentées l'été et le week-end par les habitants de Sfax. Y passer la nuit permet de savourer la quiétude locale quand les excursionnistes sont repartis. Hors saison, beaucoup d'adresses sont fermées. Les plages, souvent de petits cailloux avec une mer peu profonde, ne sont pas des plus adaptées à la baignade.

Le meilleur de la Tunisie : l'intérieur, le désert et le Sud

La région de l’un des plus célèbres déserts du monde accueille chaleureusement ses visiteurs dans ses oasis, habitations troglodytes et ksour. 

Kairouan

Kairouan
Grande mosquée de Kairouan © Leonid Andronov - stock.adobe.com

Installée entre côte et montagnes, Kairouan tient son nom de la route des caravanes (« qayrawan » en arabe) qui l'ont traversée pendant des siècles. Son histoire débute en l’an 671 au début de l'ère islamique. Plus de 1 300 années plus tard, la ville n’a rien perdu de sa superbe. Un tour dans sa médina suffira à vous en convaincre.

Quatrième ville sainte pour les musulmans sunnites, elle est considérée comme la capitale spirituelle de la Tunisie. Il faut dire que Kairouan, classée à l'Unesco, accueille pas moins de 300 mosquées, dont la Grande Mosquée Oqba Ibn Nafi (l'édifice religieux le plus ancien et prestigieux du monde musulman occidental) ou celle des Trois Portes. Mais on y vient aussi pour admirer la superbe médina et ses remparts, le puits du bir Barrouta, les tapis artisanaux, la maison-musée Dar Hassine Allani ou le mausolée Sidi Abid El-Ghariani.

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Un billet combiné (compter 12 Dt) permet de visiter les sites majeurs de Kairouan. Il s'achète à l'Agence du patrimoine ou à la Grande Mosquée. N'oubliez pas d'arborer une tenue vestimentaire respectueuse, Kairouan étant une cité religieuse majeure.

Tozeur et la route des Chotts

Tozeur et la route des Chotts
Chott el-Jérid © lkpro - stock.adobe.com

Derrière ces deux syllabes se cache la promesse d’une aventure au sommet des dunes de l’un des plus célèbres déserts du monde. Posté à deux enjambées de dromadaire du sable blond et roux, Tozeur vous offre le Sahara sur un plateau d’argent. Entourée d’un paysage désertique, la localité séduit avec sa médina aux ruelles étroites, sa palmeraie (500 000 palmiers !) dans laquelle il fait bon prendre le « frais », en particulier dans le cadre du parcours Chak Wak. C'est l'une des plus belles oasis de Tunisie et une bonne base pour rayonner dans le sud-ouest tunisien.

Le côté culturel n’est pas en reste avec les musées des Arts et Traditions populaires, Eden Palm (sur le palmier) et Dar-Cheraït (objets d'art tunisiens et ottomans du 18e au 20e siècle).

Offrez-vous aussi une escapade dans les oasis de montagne (Chebika, Tamerza, Midès) sur la route des Chotts tunisiens. Si vous ne devez en choisir qu’un, optez pour le Chott el-Jérid. Sorte de désert de sel recouvert en partie d’eau, ce « rivage » offre un panorama qui se renouvelle chaque jour pour le plus grand plaisir des yeux.  

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On peut également rejoindre Douz, à 2h de route à l'est de Tozeur, pour son grand marché où se rassemblent nomades et villageois des environs. Vaste oasis, gardienne du Grand Erg et porte du Sahara, Douz, où les dunes bordent la palmeraie, offre de belles possibilités d'excursion dans le Sahara (méharée, balade à dos de dromadaire, ULM...).

Tataouine et la route des ksour

Tataouine et la route des ksour
Ouled-Soltane © Leonid Andronov - stock.adobe.com

Ce nom vous est familier ? C’est normal. En plus d’être celui d’une petite bourgade de 67 000 habitants du nord-est du pays, il est utilisé dans une expression assez connue. « Aller à Tataouine » est l’équivalent tunisien d’ « aller au bout du monde » ! Ce mot a également inspiré Georges Lucas pour baptiser la planète Tatooine dans la saga de La Guerre des étoiles.

Mais Tataouine est avant tout une étape à ne pas manquer. Ancien bagne militaire français, elle organise chaque semaine un marché en plein air haut en couleur, dans tous les sens du terme. Aujourd’hui, la cité est le point de départ de la route des ksour (anciens greniers) en croisant ici ou là des forts abandonnés. Au menu, entre autres : les ksours ouled-Soltane, Guermessa et Haddada, ce dernier ayant accueilli le tournage de « La Menace fantôme » de la Guerre des Étoiles.

Autre excursion à programmer : le village berbère de Chenini avec sa mosquée des Sept-Dormants et les habitations troglodytiques construites dans la montagne de l'ancien village de Douiret.

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Tataouine est réputée pour ses cornes de gazelle : une pâte roulée fourrée de graines de sésame, d'amandes et nappée de sirop, sensiblement différente des cornes de gazelle marocaines. A déguster avec un jus de citron vert.

Matmata

Matmata
Matmata © bayazed - stock.adobe.com

Accroché à la montagne, à quelque 600 m d'altitude, le village, au-delà du décor lunaire, vaut le détour pour ses célèbres maisons troglodytes. Des habitations creusées dans la roche qui ont tapé dans l’œil d’un certain George Lucas. On vous conseille d’ailleurs de dormir dans l’une d’entre elles, et particulièrement dans l'hôtel Sidi Driss,  où fût tourné l’un des opus de La Guerre des étoiles.

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A 13 km de Matmata, sur la route de Douz, faites un crochet par Tamezret, un village berbère qui compte parmi les plus anciens de la région. Des scènes de La Guerre des étoiles furent également tournées ici : les vallons rocailleux des environs semblent en effet surgir d'une autre planète !

Texte : Solène Duclos

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